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  • Arno nous offre un bain de conviction

Tout d’abord, Arno, nous rappelle ce que le Jeu de Peindre n’est pas.

Le Jeu de Peindre n’est pas une méthode, ce n’est pas une recette, il n’y a pas de dessin enfantin, de « langage plastique ». Il y a la FORMULATION

Et pour nous, Servants du Jeu de Peindre, il n’y a pas d’étonnement sur ce qui est fait.

Qui sait que la mémoire organique existe ?

Que de là, naît une manifestation pure et spontanée, que cette manifestation se nomme la FORMULATION !

Puis, il nous rappelle aussi comment est né le Closlieu et les découvertes qu’il y fait.

Créé pour des raisons purement pratiques, ce lieu déclenche une manifestation sans précédent, parce qu’il réunit les bonnes conditions.

Pour laisser se manifester la FORMULATION, cela ne peut pas être fortuit, il faut une durée, une régularité, un lieu, un servant.

Dans ce lieu, se régénère la spontanéité, c’est un enrichissement pour la personne. Ça lui permet de pénétrer à l’intérieur de soi.

Le souvenir s’arrête à 2 ans, mais avant ?

Si, une personne vit l’expérience du Jeu de Peindre, il retrouve son origine, son commencement, sa mémoire originelle.

C’est un moyen irremplaçable, ça n’a rien de mystérieux, c’est juste inconnu.

La trace qui n’a jamais eu pour but la communication n’existe nulle part ailleurs que dans le Closlieu.

Le Closlieu génère le PLAISIR, la JOIE, simple, spontané.

Aujourd’hui, on doit régénérer les enfants pour que la manifestation de la FORMULATION redevienne spontanée.

Arno peut déjà constater une perte de spontanéité chez les nouveaux enfants, ce qui fait planer sur toute l’humanité, la menace de la disparition de la FORMULATION.

Grâce à nos ateliers, nous permettons aux personnes de retrouver leur spontanéité. Nous leur permettons de sortir du raisonnable.

Nous proposons une nouvelle manière d’être, il en va de la survie de l’humanité.

  • Marion Moiré, nous présente son travail en institution dans son quartier « prioritaire » de Bagnolet

Bagnolet est un quartier défavorisé, sous surveillance accrue des autorités. Le collège dans lequel, elle intervient est tellement vétuste qu’il peut y fait très froid en hiver, qu’il y pleut dans certaines les classes….

L’engagement de Marion est exemplaire par sa conviction, sa ténacité. Peu importe que les formes soient respectées pour l’espace du Closlieu, elle a su, malgré les conditions, garder son esprit, ses valeurs avec un bon retour des élèves et des enseignants.

Femme de terrain, elle entretient un dialogue avec la direction, les enseignants, les élèves, cherche toutes les solutions et aides possibles. Et elle trouve du soutien.

Sa position est parallèle à l’enseignement, pas de posture professorale. Elle prend soin des autres de manière particulière.

Prochainement, elle fera l’acquisition d’un camping-car pour y installer le Jeu de Peindre afin de proposer un cadre plus conforme, plus sécurisant et se déplacera de collège en collège.

Elle fait le constat que le milieu maternel et primaire est extrêmement fermé et prévoit pour cela des groupes exclusifs : parents/enfants

  • Le centre pédagogique du jeu et de loisir de la ville de Luxembourg partage son expérience du Jeu de Peindre en institution

La ville de Luxembourg s’est dotée d’un centre pédagogique du jeu et de loisir (hors du système scolaire)

Ce centre s’adresse aux enfants de la maternelle jusqu’à 12 ans

C’est l’instituteur qui choisit d’y venir avec sa classe, par groupe de 10 participants, il y a même des enfants autistes qui y participent (pendant 20min.)

Il est noté que la notion de confiance dans les relations se développe grâce au Jeu de Peindre.

  • Notes de fin pour Arno

Arno nous rappelle aussi qu’une école, en Italie, a installé un Jeu de Peindre permanent pour tous ces élèves. Cela a éliminé toutes compétitions et toutes bagarres.

L’image de la construction d’un château de sable convient parfaitement pour expliquer pourquoi on ne peut emporter ses travaux.

Lorsque sur la plage on construit un château de sable en bord de mer, le lendemain, il n’en reste rien effacé par les vagues, la marée et on recommence d’en construire un nouveau sans se préoccuper de ce que l’on avait fait la veille.

Les règles du jeu sont plus faciles à expliquer sous forme de rituel. L’enfant et l’adulte ont besoin de rituels.

Ce qui nous (les Servants) nous distinguent des autres, c’est que nous avons des convictions !

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